EuthanasiA (Interruption Volontaire d'Agonie)
Collection : Flair Grand
Thématique : Romans sentimentaux/Romance/Drame...
Auteur : Philippe Pichon
- 19.00 €
Il la connaît depuis qu’elle est née. Cinquante années pendant lesquelles père et fille ne se sont pas assez parlés. Puis un jour, Camille apprend que Jean est atteint d’une maladie neuro-dégénérative qui tue en quelques années, à grands pas et sans mots comptés.
Dès lors, Camille, par amour, engage un énorme combat. Celui du mensonge, d’abord : taire à son père ce qu’il sait déjà, intimement, de la maladie.
Puis se livre une bataille rangée contre les handicaps : ce père écrivain perd peu à peu l’usage de ses membres, de son corps, de ses mots. Des machines prennent le relais de ses fonctions vitales. Camille, nuit et jour au chevet de son père, invente mille astuces pour le soulager, pour poursuivre la communication, pour qu’il vive encore un peu.
Jean réclame la mort. Camille résiste. Il insiste. Alors elle tient la promesse faite à son père de le suivre dans ses choix, quels qu’ils soient.
L’euthanasie du père, à quelques pas de la fille, dans la même maison. Longtemps après, cette mort continue d’exercer sa violence, comme une délivrance, imposant au récit sa forme rompue, en un retour inlassable qui jamais ne trouve où s’apaiser. Car cette scène ultime ne finit pas : insoutenable de n’avoir pu être évitée, elle est inaugurale aussi pour celle qui aura eu charge de la vivre.
Dans la mort comme dans l’amour on rejoint quelqu’un d’autre que soi – et les mots tracent nos pas perdus.
Révélé au grand public par son Journal d’un flic (Flammarion, 2007), vendu à près de 37000 exemplaires, et Fichier STIC : une mémoire policière sale (Jean-Claude Gawsewitch, 2010), qui suscitèrent de vives polémiques dans la presse nationale, Philippe Pichon (né en 1969) est avant tout poète : ses premiers textes ont paru en revues dès 17 ans ; Cœur défunts, ciels défaits (2023) a obtenu le prix de la découverte poétique Simone de Carfort (Fondation de France) ; le prix Albert Boudon-Lashermes de la ville du Puy-en-Velay a couronné Ombre close (1999) ; Entre deux échos de Villon… suivi de …et dix absinthes de Verlaine (2022) a mérité le prix Baudelaire de la Société des Poètes français.
Après, notamment, À contre-silence, Un ami de haut bord et Déjeuners sur l’herbe avec Nathalie Rheims, le flic-écrivain nous livre son sixième roman, EuthanasiA.
ISBN : 978-2-9591583-4-6
EAN : 9782959158346
Pages : 162
Prix : 19 euros
Prix e-book : 10,96 euros
Format :210x148 cm
Broché
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Présentation de l’auteur
Parce qu’il s’y sent à l’étroit, Philippe Pichon n’aime pas les biographies. Ce que l’on sait de lui : né en 1969, à Nogent-sur-Marne, la patrie des jours chômés de Duvivier et Carné, il a grandi en Seine-Saint-Denis avec la Bretagne de ses aïeux rivée aux songes, et vit désormais dans la vallée du Grand Morin, à l’ombre des Coulommiers en fleurs.
L’auteur lit rarement dans son lit l’hiver mais volontiers dans un hamac l’été. Il aime la mer Méditerranée les jours de pluie (il en distingue alors mieux la dimension tragique), le silence rugueux du Vercors et les pantalons noirs. Préférant la poésie à la prose, la mer à la montagne, le bleu au blanc, les tagliatelles à la sauce carbonara aux haricots verts à la vapeur, il favorise les idées qui émeuvent à celles qui mobilisent.
Encouragé par le poète Pierre Oster et l’éditeur Jean Breton, il publie ses premiers poèmes à 17 ans dans la mythique revue Poésie 1 des éditions Saint-Germain-des-Prés.
De 1986 à 2004, s’en suivent des publications en revues, dans Poésie présente (sous dir. René Rougerie), Jointure (sous dir. Jacques Arnold), Le Coin de table (sous dir. Jacques Charpentreau), et Visages du XXe siècle (sous dir. Michel Beau).
À coups de livres buissonniers (des essais de critique littéraire), il tente de composer une vaste galerie de portraits-vérité. De cette promenade hors des sentiers balisés, un arbitraire de convenance personnelle lui permet de reconnaître les écrivains proches de sa sensibilité et de son esthétique. C’est sa façon d’illustrer ce qui constitue le seul principe de son gai savoir et de son panthéon égoïste : on écrit avec des mots, et ‒ sans doute parce que les mots tracent les pas perdus ‒ ils ont leur musique qui initie à la volupté.
Un best-seller l’a révélé au grand public (Journal d’un flic, Flammarion, 2007), vendu à plus de 37 000 exemplaires. Il a été membre du Jury des Rimbaud du Cinéma (édition 2021) et a reçu le prix Albert Boudon-Lashermes de la ville du Puy-en-Velay, pour Ombre close, son premier recueil de poèmes (préfacé par Yves Duteil) ; le prix de la découverte poétique Simone de Carfort (Fondation de France), pour Cieux défunts, ciels défaits (préfacé par James Sacré), et le prix Baudelaire (Société des Poètes français), pour le diptyque Entre deux échos de Villon… suivi de …et dix absinthes de Verlaine. Le prix du Livre incorrect a couronné son pamphlet Pourquoi la littérature [du vagin] respire mal.
Sa pièce de théâtre, Seine de crime, a fait l’objet d’une lecture publique, par la Compagnie Fracasse, à Montreuil (93), en attente d’être montée.
Citons, parmi ses derniers recueils de fragments, parus aux éditions Prolégomènes, Aux basaltes de l’âge, 2021, L’Éphémère en héritage, 2022 et La joue pas rasée de la solitude, 2022, trilogie poétique estampillée « découverte France Inter ».
En prose : après (notamment) À contre-silence, Le Pain d’ortie, Un Pays vers le ciel et Déjeuners sur l’herbe avec Nathalie Rheims, EuthanasiA est son dernier récit.
Philippe Pichon est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages (essais et études, romans et récits, poèmes et fragments).